Le programme BioLit, une initiative dédiée à la collecte de données sur la biodiversité marine et littorale, vient de fournir des informations sur les cnidaires, une grande famille qui inclut les méduses, aux chercheurs de l’Université de Montpellier. Cette collaboration promet d'enrichir les connaissances scientifiques sur ces organismes fascinants.
Des données essentielles pour la recherche scientifique
Les scientifiques de l’Université de Montpellier avaient trois objectifs dans leur collaboration avec BioLit :
- Constituer une base de données exhaustive sur les occurrences de cnidaires en Méditerranée : Cette base de données sera mise à la disposition de la communauté scientifique et permettra de mieux comprendre les rythmes d’apparition des espèces sur le long terme.
- Obtenir des données sur les vélelles (Velella velella) à l’échelle du bassin Méditerranéen : Ces organismes planctoniques, cousines des méduses, sont régulièrement observés sur les côtes, néanmoins il n’existe que peu d’informations relatives à leur cycle de vie. L’objectif est de caractériser les relations avec les pressions environnementales et anthropiques (collaboration avec le Hellenic Center for Marine Research, Grèce)
- Collecter des données sur les cnidaires à l’échelle des façades maritimes françaises afin de déterminer les interactions avec les activités anthropiques et leurs conséquences.
Deux projets de thèses sont en cours (2024-2026) sur la reconstitution de la dynamique de la prolifération des méduses sur la base de données issues de la recherche et des sciences participatives.
Une mobilisation citoyenne précieuse
En participant à BioLit, les citoyens ont contribué activement à cette recherche en signalant leurs observations de cnidaires sur les côtes. Ces données, collectées sur le bord de mer entre 2014 et 2024, sont aujourd’hui analysées par les chercheurs pour affiner leurs modèles et mieux comprendre les dynamiques de proliférations de ces espèces marines.
Dans la lignée de la publication d’un article scientifique sur les données de la thématiques « Algues Brunes et Bigorneaux » recueillies par les participants du programme pendant 10 ans, cette initiative illustre toute l’importance de la science participative dans l’amélioration des connaissances sur la biodiversité marine.
En impliquant le grand public, BioLit permet de collecter des informations à grande échelle et de renforcer les efforts de conservation des écosystèmes marins.
Vous observez des méduses, vélelles ou autres cnidaires sur le littoral ? Participez à BioLit et contribuez à la recherche scientifique !
Crédit photo : BioLit-cmercier
