BioLit alimente la recherche internationale

151 publications scientifiques ont utilisé les observations du programme

Saviez-vous que vos observations BioLit contribuent en permanence à alimenter de nombreux travaux de recherche ?

Le Muséum national d’Histoire naturelle via un partenariat fort initié avec Planète Mer dès l’origine du programme, encadre les analyses de données du programme. Cela a donné lieu à la publication de travaux de recherche autour des données d’Algues brunes et bigorneaux en 2022. Mais les données issues de l’ensemble des Actions du programme alimentent également des bases de données collaboratives et accessibles à tous, en particulier des chercheurs, pour également contribuer à leurs propres travaux de recherches.

Cela est rendu possible par l’interopérabilité des données. De quoi s’agit-il exactement ? Une fois transmises, les observations sont en quelque sorte archivées dans des bases de données et adossées à de nombreuses informations qui leurs sont relatives et que l’on appelle métadonnées. Ces métadonnées, lorsqu’elles suivent une certaine architecture, on parle de standard de données, peuvent être transmises à d’autres bases. Et devinez … les données BioLit suivent le standard du Système d’information Nature et Paysage (SINP) ! Elles alimentent ainsi l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) qui a vocation à rassembler et visualiser l’ensemble des données naturalistes sur le territoire français.

L’INPN, base nationale, est lui-même connecté au GBIF (Global Biodiversity Information Facility) qui est un réseau international et une infrastructure de données ayant pour but de fournir à tous et partout un accès libre aux données sur toutes les formes de vie sur Terre. Par conséquent, les données BioLit apparaissent et son accessibles depuis le GBIF.

C’est en accédant sur le site du GBIF que l’on peut voir que les données BioLit ont été utilisés à ce jour pour publier pas moins de 151 travaux de recherche à l’international.

Une belle reconnaissance du travail de l’ensemble des observateurs du programme et de la qualité des données via le processus de vérification, validation et bancarisation des données. Nous tenons également à remercier les équipes de l’UMS Patrinat et en particulier Jeanne De Mazières, notre interlocutrice au sein de Patrinat pour nous avoir accompagné dans la formalisation du standard d’échanges.